dimanche, février 18, 2007

Pour tout ceux qui ont froid l'hiver, un bout d'animation pour se réchauffer...

Côté ciné : « Les Infiltrés », le renouveau scorsesien….

Franchement, quand on a vu « Gangs of New York » la première fois, on a bien ricané. Martin Scorsese, qui, pensait-on, avait son passé cinématographique derrière lui, nous avait livré un film bien indigne de son talent. La présence de Leonardo DiCaprio et de Cameron Diaz n’était pas faite pour nous rassurer. Oh le beau Leo et sa petite trogne d'androgyne était bien sympa pour faire accourir les groupies dans « Titanic »…et Cameron la douce blonde était bien drôle dans « Mary à tout prix », mais avaient-ils le charisme pour jouer un Scorsese ? La réponse reste toujours non pour moi !

Mais depuis, chacun a fait son bout de chemin, Martin et Léo ont depuis collaboré sur le très biographique et très bluffant « Aviator », sorte d’hommage rendu au plus ‘fou’ des réalisateurs et producteurs américains, Howard Hugues qui, par ailleurs, finit bien tristement sa vie…
C’est dire si ce « The Departed » était attendu au tournant, surtout par moi qui ait adoré la version hongkongaise « Infernal Affairs ». Faisant fi du casting surréaliste (nombre de daubes ont cru pouvoir nous acheter en balançant de la star en haut de l’affiche) composé du même Leo, de Matt Damon, de Monsieur Nicholson et de mon chouchou, Mark Whalberg entre autres, je dois avouer que le résultat est absolument saisissant !

Deux jeunes élèves de la prestigieuse école de police de Boston ont deux carrières radicalement différentes qui se profilent à l’horizon : alors que l’un réussi son concours avec brio, l’autre échoue lamentablement. Mais tout n’est qu’illusion ! En effet, le premier est en fait à la solde du Parrain local (incroyable Jack Nicholson), et infiltré dans la police pour fournir de précieuses infos, alors que le second est infiltré undercover dans la bande du même mafieux. S’ensuit une partie très fine de Who’s who, sur fond de mensonges de part et d’autre. Le mensonge sera d'ailleurs le thème sous-jacent dont on pourra étudier toutes les facettes tout au long des deux heures et demi du film ; mensonges dont chacun abusera afin de sauver ses propres miches quand ça chauffera un peu trop…
Le tout est dirigé de main de maître, la pellicule est parfaite et Leo est devenu un homme, ça y est. Je l’annonce comme l’acteur que tous les réalisateurs vont s’arracher, du moins bien plus qu’avant !
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