mercredi, mars 21, 2007

Côté coup de gueule: "Le 20 mars est là, le Printemps aurait dû l'être également..."

Je n'aime pas le froid...ni le vent glacial qui passe sous votre tee-shirt et qui s'agrippe aux entrailles pour les malaxer dans tous les sens... Personne n'aime cela!!!
Alors cet hiver tout le monde s'est réjoui du temps clément qu'on nous a accordé... Pas un brin de neige en trois mois, des températures caniculaires...le rêve pour notre société de loisir et de consommation pourrie jusqu'à l'os.
Mais voilà, des fois la nature réserve bien des surprises. En ce beau jour de Printemps 2007, la neige a pointé le bout de son nez, directement venu du Pôle Nord selon les experts...et bien sûr, tout le monde a râlé...sauf moi!!!

Les gens ne voient décidemment pas plus loin que le bout de leur nez, apparemment trop volumineux, et qui leur cache une triste vérité. Sans tomber dans la psychose du réchauffement planétaire, un hiver tel que celui-là va laisser de lourdes séquelles humaines et naturelles. Les corps habitués à avoir leur propre rythme encaissent de lourds changements (dérèglements hormonaux etc...). Quant à l'environnement, tous les écosystèmes et tous les biotopes s'en trouvent modifiés. Résultat? Des cultures trop précoces qui gèlent par la suite, diminuant comme peau de chagrin un grenier à grain mondial déjà bien mis à mal; des migrations déréglées, perturbant les différents écosystèmes, éradiquant encore de nouvelles espèces; des nappes phréatiques non rechargées pendant la période hivernale à cause du manque de précipitations... La liste est longue des perturbations que cet hiver va engendrer...
Les gens seraient-ils devenus à ce point stupides, égoïstes et hédonistes pour se plaindre au moindre flocon, mais surtout pour ne pas se rendre compte que cela n'est pas bien naturel?
A vous de vous faire une opinion, la mienne est faîte et ne me réjouit nullement...
Vive le froid!

dimanche, février 18, 2007

Pour tout ceux qui ont froid l'hiver, un bout d'animation pour se réchauffer...

Côté ciné : « Les Infiltrés », le renouveau scorsesien….

Franchement, quand on a vu « Gangs of New York » la première fois, on a bien ricané. Martin Scorsese, qui, pensait-on, avait son passé cinématographique derrière lui, nous avait livré un film bien indigne de son talent. La présence de Leonardo DiCaprio et de Cameron Diaz n’était pas faite pour nous rassurer. Oh le beau Leo et sa petite trogne d'androgyne était bien sympa pour faire accourir les groupies dans « Titanic »…et Cameron la douce blonde était bien drôle dans « Mary à tout prix », mais avaient-ils le charisme pour jouer un Scorsese ? La réponse reste toujours non pour moi !

Mais depuis, chacun a fait son bout de chemin, Martin et Léo ont depuis collaboré sur le très biographique et très bluffant « Aviator », sorte d’hommage rendu au plus ‘fou’ des réalisateurs et producteurs américains, Howard Hugues qui, par ailleurs, finit bien tristement sa vie…
C’est dire si ce « The Departed » était attendu au tournant, surtout par moi qui ait adoré la version hongkongaise « Infernal Affairs ». Faisant fi du casting surréaliste (nombre de daubes ont cru pouvoir nous acheter en balançant de la star en haut de l’affiche) composé du même Leo, de Matt Damon, de Monsieur Nicholson et de mon chouchou, Mark Whalberg entre autres, je dois avouer que le résultat est absolument saisissant !

Deux jeunes élèves de la prestigieuse école de police de Boston ont deux carrières radicalement différentes qui se profilent à l’horizon : alors que l’un réussi son concours avec brio, l’autre échoue lamentablement. Mais tout n’est qu’illusion ! En effet, le premier est en fait à la solde du Parrain local (incroyable Jack Nicholson), et infiltré dans la police pour fournir de précieuses infos, alors que le second est infiltré undercover dans la bande du même mafieux. S’ensuit une partie très fine de Who’s who, sur fond de mensonges de part et d’autre. Le mensonge sera d'ailleurs le thème sous-jacent dont on pourra étudier toutes les facettes tout au long des deux heures et demi du film ; mensonges dont chacun abusera afin de sauver ses propres miches quand ça chauffera un peu trop…
Le tout est dirigé de main de maître, la pellicule est parfaite et Leo est devenu un homme, ça y est. Je l’annonce comme l’acteur que tous les réalisateurs vont s’arracher, du moins bien plus qu’avant !
Pour plus d’infos, rendez-vous sur
imdb.com

mardi, janvier 30, 2007

New York, New York...

Times Square...Madison Square Garden...Sinatra...les Yankees...Central Park...le Chrysler Building...
Pour tous ceux qui rêveraient d'aller, comme moi, dans la Grosse Pomme mais qui, pour des moyens techniques, ne peuvent pas, voilà de quoi laisser son esprit vagabonder dans les rues de
NYC!!!

mercredi, janvier 24, 2007

Côté ciné : « Casino Royale », James Bond est mort, vive James Bond…

Sean, Roger, Pierce…3 prénoms réunit dans un seul, James, 3 prénoms pour sauver le royaume d’Angleterre. Ils furent les héros de plusieurs générations, chacun à leur manière, déployant ruse et charme pour convaincre le public…finesse, flegme, mystère, humour anglais, jolies filles, patriote mais tête brûlée, voilà ce qui caractérise James Bond., mais aussi le pire des machos ringard jamais vu avec ses Martini dry (mais avouons, on aime ça et on lui pardonne volontiers !)

Et voilà Daniel Craig, illustre inconnu en France, propulsé dans le costume 3 pièces de James. On nous promet un retour aux sources, du nouveau…on salive d’avance, les extraits excitant notre curiosité.

Mais le rêve se transforme vite en surprise, puis rapidement en une mauvaise blague qui aurait foirée. L’amertume nous envahit peu à peu, jusqu’à avoir envie d’arracher son siège de désespoir… Ce pauvre Daniel Craig est aussi expressif qu’une porte de prison, Eva Green est certes très mignonne mais elle aurait dû rester mannequin, et le méchant, c’est qui lui ??? Il croit peut être nous effrayer avec sa vieille balafre ? J’ai la même sur le bras droit !On en a vu d’autres avant lui, pff…
L’histoire est minable, mais ça c’est Fleming qui l’avait décidé. Une burlesque histoire de gros sous, une partie de poker où même Bruel a dû s’emmerder, un Bond sur-bodybuildé, un Bond révolté qui tue gratuitement, mais surtout un Bond amoureux !!!Une histoire à l’eau de rose qui prendra un bon tiers du film, imposant une cassure avec le semblant de suspens et d’action jusqu’ici présent. Et un final où Venise s’effondre dans les eaux.

Où est la finesse ? Le machisme ? Le martini ? Le flegme? Tout ce que ce Bond a de commun avec les autres, c’est M et la belle voiture(une superbe Aston de derrière les fagots)
Mais les publicitaires avaient raison, y a du nouveau pour 007, il est décédé. Ils auraient dû au moins embaucher Chuck Norris, le résultat aurait été pareil, sauf que nous, on aurait bien rigolé…ça aurait été déjà ça !
Ci gît James Bond 1962-2006