Sean, Roger, Pierce…3 prénoms réunit dans un seul, James, 3 prénoms pour sauver le royaume d’Angleterre. Ils furent les héros de plusieurs générations, chacun à leur manière, déployant ruse et charme pour convaincre le public…finesse, flegme, mystère, humour anglais, jolies filles, patriote mais tête brûlée, voilà ce qui caractérise James Bond., mais aussi le pire des machos ringard jamais vu avec ses Martini dry (mais avouons, on aime ça et on lui pardonne volontiers !)
Et voilà Daniel Craig, illustre inconnu en France, propulsé dans le costume 3 pièces de James. On nous promet un retour aux sources, du nouveau…on salive d’avance, les extraits excitant notre curiosité.
Mais le rêve se transforme vite en surprise, puis rapidement en une mauvaise blague qui aurait foirée. L’amertume nous envahit peu à peu, jusqu’à avoir envie d’arracher son siège de désespoir… Ce pauvre Daniel Craig est aussi expressif qu’une porte de prison, Eva Green est certes très mignonne mais elle aurait dû rester mannequin, et le méchant, c’est qui lui ??? Il croit peut être nous effrayer avec sa vieille balafre ? J’ai la même sur le bras droit !On en a vu d’autres avant lui, pff…
L’histoire est minable, mais ça c’est Fleming qui l’avait décidé. Une burlesque histoire de gros sous, une partie de poker où même Bruel a dû s’emmerder, un Bond sur-bodybuildé, un Bond révolté qui tue gratuitement, mais surtout un Bond amoureux !!!Une histoire à l’eau de rose qui prendra un bon tiers du film, imposant une cassure avec le semblant de suspens et d’action jusqu’ici présent. Et un final où Venise s’effondre dans les eaux.
Où est la finesse ? Le machisme ? Le martini ? Le flegme? Tout ce que ce Bond a de commun avec les autres, c’est M et la belle voiture(une superbe Aston de derrière les fagots)
Mais les publicitaires avaient raison, y a du nouveau pour 007, il est décédé. Ils auraient dû au moins embaucher Chuck Norris, le résultat aurait été pareil, sauf que nous, on aurait bien rigolé…ça aurait été déjà ça !
Ci gît James Bond 1962-2006
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