Il y a des séries que l’on attend plus que d’autre. Celles produites par Monsieur Francis Ford Coppola en font parties. La série " Les 4400 " a cet honneur. Et nous, on se réjouit d’avance…
L’histoire : tout au long du XXième siècle, des enlèvements par une autre forme d’intelligence ont lieu dans le monde entier, au nombre de 4400. Un beau jour, nos disparus réapparaissent grâce à une comète qui les ramène sur Terre (sic)… Ils n’ont pas vieilli d’un seul jour depuis leurs disparitions, et ils sembleraient même qu’ils aient, pour certains, acquis des pouvoirs surnaturels ! Alors extraterrestres or not extraterrestres ???
On croyait le filon des petits hommes verts épuisé par le trop de films (de Spielberg notamment) et de séries qui leur était consacré, et non ! En revoilà une petite tranche, et pas la meilleure en plus. Le premier épisode introduit une histoire prenante malgré tout, et des personnages intéressants. Mais par la suite, l’affaire se corse. On s’ennuie sévère, et ça ne fera que croître un peu plus à chaque épisode. Les situations sont totalement surréalistes, comme ce serial killer qui revient des étoiles pour tuer ! On n’y croit pas une seule seconde, et en plus les acteurs, et je suis sincèrement désolé pour eux, sont vraiment médiocres Mais ce qui nous pousse à regarder, c’est l’envie de savoir. Pourquoi ? Qui ? Comment ? Alors là mes petits, l’arnaque est complète. Je ne dévoilerai rien, mais la conclusion est encore plus ridicule que les acteurs eux-mêmes.
Vous l’aurez compris, cette série est une vaste fumisterie qui ne mérite aucune attention particulière. Comme dirait notre regretté Fox Mulder, la vérité est ailleurs…
A déconseiller pour tous les publics (Si vous désirez quand même vérifier, vous pouvez vous procurer cette série sur Amazon.fr)
samedi, octobre 15, 2005
mercredi, octobre 12, 2005
Côté ciné : « Lost in translation », entre rêves et réalité…
Que rajoutez à ce qui a déjà été dit sur ce film ??? Du bien, beaucoup de bien. Trop de bien même. Sofia Coppola. Comme si le nom influait sur la destinée : celle d’être des génies dans cette famille. Lost In Translation fait partie de ces films qui vous mette une claque, un uppercut même, celui qui vous envoie directement au tapis, et dont on sait que la trace ne s’effacera jamais.
Tokyo. Début du XXIème siècle. Deux inconnus américains, un homme et une femme, vont être amenés à se croiser dans les couloirs d'un hôtel de luxe. La barrière de la langue et leur attirance mutuelle vont les rapprocher peu à peu...
Les sentiments que Coppola manipulent sont magnifiques. La mélancolie, la tristesse, le rire, l’ébahissement…mais c’est réellement la manière de les amener et de les traiter qui est incroyable. A l’arrivée, ce film nous livre une réflexion sur la vie, ses difficultés, les choix importants que l’on doit faire, les relations amoureuses, bref tout ce qui fait partie de notre existence.
Déjà vu ? Peut être, mais jamais traitée de cette manière. La simplicité, la naïveté, le charme des contextes, les situations incongrues font de ce film un chef d’œuvre à part entière. Sofia Coppola montre aussi le paradoxe de la société japonaise : un archipel avec des villes tentaculaires, des rythmes de vie insupportables, des jeunes qui ont perdu tout leurs repères dans un océan de débauche, mais un pays où tentent de subsister des traditions séculaires (voir la scène du mariage traditionnel, à couper le souffle) qui tendent à disparaître, victimes de la course au progrès.
Les trois personnages principaux sont, par ailleurs, irréprochables. Scarlett Johansson est si touchante et si belle que l’on aurait envie de la serrer dans nos bras et de lui glisser des mots doux à l’oreille. Bill Murray (un monstre sacré du cinéma qui crève l’écran à chacune de ses scènes), en vieil acteur sur le retour, est pathétique, touchant et drôle à souhait. Quant à Tokyo (LA vedette du film), cette mégalopole a l’air franchement hallucinante de par sa taille, ses couleurs, ses ambiances…
Pour tout ceux qui ne l’aurait pas déjà vu, FONCEZ au vidéoclub le plus proche (ou procurez le vous sur Amazon.fr), et régalez-vous. Et pour tous ceux qui ne l’auraient pas aimé, je recommande une deuxième projection épurée de tout à priori. Ce film n’est pas un film « intello », juste une ode superbe à la vie.
Tous publics.
vendredi, octobre 07, 2005
Côté série : "Boomtown", une autre manière de concevoir la série...
Le générique donne le ton : cette série n’est pas comme les autres ! La présence de Robert Kennedy dans ce dernier, en dit long sur l’intégrité et la recherche de justice des personnages.
L’action se déroule à LA, dans un commissariat de police. Les protagonistes sont deux inspecteurs, deux policiers en uniforme, une journaliste (ultra sexy…), un procureur adjoint et une secouriste.
Jusque là, rien de bien original. Oui mais l’intérêt de cette série est qu’elle ne propose pas une narration linéaire, un peu à la Tarantino. Et elle permet aussi de suivre l’action selon le point de vue des différents personnages. Ce qui fait que l’on peut vivre une scène plusieurs fois, mais jamais avec les yeux du même personnage.
De plus, contrairement à beaucoup de série américaines, tous les personnages ont une histoire personnelle très développée et recherchée. Malgré les tensions qui peuvent apparaître dans leurs relations, ou les conflits pendant les enquêtes, la recherche de la vérité est ce qui les unit tous les uns aux autres. L’honnêteté est ce qui les caractérise le mieux. Un peu trop peut être, car malgré l’irréprochabilité de la qualité des scénarios, les personnages tombent parfois dans le cliché du héros infaillible (notamment Joël Stevens) qui résout les énigmes sans verser la moindre goutte de sueur…
Mais bon, malgré cela, la série possède une touche unique qui en fait, à mon avis, une des meilleures séries américaines produites par une chaîne publique diffusées sur une chaîne publique française. Si vous voulez vérifier par vous-mêmes, vous pouvez vous procurer l'intégrale sur Amazon.fr
Boomtown, 2 saisons, A déconseiller au moins de 10 ans.
jeudi, octobre 06, 2005
julesdinglewood : un pseudo tarantinesque…
julesdinglewood : un pseudo tarantinesque…
Je pense que les puristes auront reconnu l’origine. Pour les autres, creusez-vous un peu les méninges ! Allez, je sens que ça vient ! Et oui, Jules d’Inglewood, le fameux amateur des burgers au petit déj, avec son larfeuille " bad motherfucker ", reste le meilleur protagoniste de ma référence absolue en matière de cinéma, le chef d’œuvre de toute une vie de réalisateur, Pulp Fiction.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire, voici un bref résumé : Los Angeles, années 90. Quelques voyous, tous plus ou moins losers sur les bords, vont être amenés à se rencontrer et se côtoyer, que ce soit voulu ou non, pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Tous les genres cinématographiques sont regroupés dans cette oeuvre : la love story tourmentée, la tragédie grecque, le drame, la comédie… Ce film revisite tous les styles aux travers de personnages plus incroyables les uns que les autres, servi par un casting à faire pâlir une aspirine. Rajoutez à cela des répliques cultissimes, des situations improbables, des centaines de références , une narration tordue, secouez, et vous obtenez un film déjanté !
Là où le film est déconcertant, c’est sur le rythme de son montage. Tarantino a su alterné des scènes très rapides, ultra violentes et même angoissantes, avec des moments beaucoup plus lents, où il prend le temps de poser ses personnages. Bien que l’on ne connaisse pas leurs antécédents, ni le pourquoi de ceux qu’ils sont, Tarantino insiste sur des détails de la vie des personnages, sans importance dans l’absolu, mais qui, au final, changeront le devenir des personnages (comme la montre de Butch, à laquelle Tarantino dédie même une scène entière).
Je recommande donc vivement ce classique du cinéma à tous ceux qui ne l’auraient pas vu (mais où étiez vous ces dix dernières années ???) et à tous les amateurs de Quarter pounder with cheese. Pour tous ceux qui ne l’ont pas aimé, je conseille de le revoir une deuxième fois, au moins pour la musique !!! A noter que la version DVD (que vous pouvez vous procurer sur amazon.fr) dispose d’un bonus particulièrement intéressant : toutes les anecdotes, les secrets de tournage, les petits plus que Tarantino a dissimulé dans le décor !
A déconseiller au moins de 12 ans.
Je pense que les puristes auront reconnu l’origine. Pour les autres, creusez-vous un peu les méninges ! Allez, je sens que ça vient ! Et oui, Jules d’Inglewood, le fameux amateur des burgers au petit déj, avec son larfeuille " bad motherfucker ", reste le meilleur protagoniste de ma référence absolue en matière de cinéma, le chef d’œuvre de toute une vie de réalisateur, Pulp Fiction.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire, voici un bref résumé : Los Angeles, années 90. Quelques voyous, tous plus ou moins losers sur les bords, vont être amenés à se rencontrer et se côtoyer, que ce soit voulu ou non, pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Tous les genres cinématographiques sont regroupés dans cette oeuvre : la love story tourmentée, la tragédie grecque, le drame, la comédie… Ce film revisite tous les styles aux travers de personnages plus incroyables les uns que les autres, servi par un casting à faire pâlir une aspirine. Rajoutez à cela des répliques cultissimes, des situations improbables, des centaines de références , une narration tordue, secouez, et vous obtenez un film déjanté !
Là où le film est déconcertant, c’est sur le rythme de son montage. Tarantino a su alterné des scènes très rapides, ultra violentes et même angoissantes, avec des moments beaucoup plus lents, où il prend le temps de poser ses personnages. Bien que l’on ne connaisse pas leurs antécédents, ni le pourquoi de ceux qu’ils sont, Tarantino insiste sur des détails de la vie des personnages, sans importance dans l’absolu, mais qui, au final, changeront le devenir des personnages (comme la montre de Butch, à laquelle Tarantino dédie même une scène entière).
Je recommande donc vivement ce classique du cinéma à tous ceux qui ne l’auraient pas vu (mais où étiez vous ces dix dernières années ???) et à tous les amateurs de Quarter pounder with cheese. Pour tous ceux qui ne l’ont pas aimé, je conseille de le revoir une deuxième fois, au moins pour la musique !!! A noter que la version DVD (que vous pouvez vous procurer sur amazon.fr) dispose d’un bonus particulièrement intéressant : toutes les anecdotes, les secrets de tournage, les petits plus que Tarantino a dissimulé dans le décor !
A déconseiller au moins de 12 ans.
mardi, octobre 04, 2005
Bonjour à tous!!!
Et voilà ! Je rejoins enfin après diverses tentatives le grand club des bloggers. Vous me direz que je ne suis qu’une victime anonyme des phénomènes de mode, car créer son blog c’est être « in ». Pas du tout à vrai dire.
Ici, il ne sera très peu question de moi et de mes états d’âmes. Je ne dévoilerai que le strict minimum sur ma vie privée, uniquement ce qu’il vous sera nécessaire pour mieux me comprendre (et puis de toute façon, on s’en f… de ma vie privée, n’est-ce pas ?!).
Non, ici, je ne vous parlerai que des coups de cœur ou des coups de gueules que je pourrais avoir concernant l’actualité, le cinéma, la musique ou des événements marquants ma vie quotidienne…vous voilà ainsi prévenu du contenu de ce blog, qui j’espère vous fera réagir et vous aiguillera dans vos choix de films, de CDs etc…
Have a good trip my friends…
Non, ici, je ne vous parlerai que des coups de cœur ou des coups de gueules que je pourrais avoir concernant l’actualité, le cinéma, la musique ou des événements marquants ma vie quotidienne…vous voilà ainsi prévenu du contenu de ce blog, qui j’espère vous fera réagir et vous aiguillera dans vos choix de films, de CDs etc…
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