jeudi, octobre 06, 2005

julesdinglewood : un pseudo tarantinesque…

julesdinglewood : un pseudo tarantinesque…

Je pense que les puristes auront reconnu l’origine. Pour les autres, creusez-vous un peu les méninges ! Allez, je sens que ça vient ! Et oui, Jules d’Inglewood, le fameux amateur des burgers au petit déj, avec son larfeuille " bad motherfucker ", reste le meilleur protagoniste de ma référence absolue en matière de cinéma, le chef d’œuvre de toute une vie de réalisateur, Pulp Fiction.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire, voici un bref résumé : Los Angeles, années 90. Quelques voyous, tous plus ou moins losers sur les bords, vont être amenés à se rencontrer et se côtoyer, que ce soit voulu ou non, pour le meilleur mais surtout pour le pire.

Tous les genres cinématographiques sont regroupés dans cette oeuvre : la love story tourmentée, la tragédie grecque, le drame, la comédie… Ce film revisite tous les styles aux travers de personnages plus incroyables les uns que les autres, servi par un casting à faire pâlir une aspirine. Rajoutez à cela des répliques cultissimes, des situations improbables, des centaines de références , une narration tordue, secouez, et vous obtenez un film déjanté !

Là où le film est déconcertant, c’est sur le rythme de son montage. Tarantino a su alterné des scènes très rapides, ultra violentes et même angoissantes, avec des moments beaucoup plus lents, où il prend le temps de poser ses personnages. Bien que l’on ne connaisse pas leurs antécédents, ni le pourquoi de ceux qu’ils sont, Tarantino insiste sur des détails de la vie des personnages, sans importance dans l’absolu, mais qui, au final, changeront le devenir des personnages (comme la montre de Butch, à laquelle Tarantino dédie même une scène entière).

Je recommande donc vivement ce classique du cinéma à tous ceux qui ne l’auraient pas vu (mais où étiez vous ces dix dernières années ???) et à tous les amateurs de Quarter pounder with cheese. Pour tous ceux qui ne l’ont pas aimé, je conseille de le revoir une deuxième fois, au moins pour la musique !!! A noter que la version DVD (que vous pouvez vous procurer sur amazon.fr
) dispose d’un bonus particulièrement intéressant : toutes les anecdotes, les secrets de tournage, les petits plus que Tarantino a dissimulé dans le décor !
A déconseiller au moins de 12 ans.

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