Sous son côté de teenager attardé, cet homme est un génie musical. Il lui aura fallu quelques albums pour pouvoir percer, mais maintenant on se demande comment on a pu vivre sans lui ?
18. C’est le nombre exact de morceaux que Moby nous offre sur, ce que j’estime être, son meilleur album. Il arrive à jongler avec les styles musicaux, passant du hip hop à la ballade, sans aucun problème. L’homme a le sens de l’ambiance. Il sait de quoi il parle, on sent le vécu artistique. A chaque album, l’atmosphère est radicalement différente, le style change et se peaufine. Les voix, les arrangements, les mélodies, tout est superbe…. Il explore des univers merveilleux, qui nous emmènent loin, très loin de la réalité.
Pour écouter « 18 », il faut se caler dans un fauteuil ou dans son lit, mettre un casque sur les oreilles, fermer les yeux et partir…finit le stress, ciao les ennuis nous voilà transportés grâce à des morceaux comme « At least we tried », « Sleep alone », « One of these mornings » ou encore « Harbour ». Par moment, on se surprend même à avoir la larme à l’œil devant ce flot d’émotions avec lequel le new-yorkais à lunettes s’amuse. Chaque piste est différente de la précédente, et sous la classification Musiques électroniques, rien ne se ressemble sur cet album. Il y a pourtant un fil conducteur, un sentiment qui prend le pas sur tous les autres, et je pense à la tristesse.
Pour ceux qui ne connaîtraient Moby que par les ondes FM (qui sont d’ailleurs loin de passer ses meilleurs morceaux !), je recommande vivement cet opus (disponible à l’achat sur Amazon.fr) qui bouleversera sans aucun doute votre vie !!!
vendredi, janvier 27, 2006
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1 commentaire:
Sympa ce petit blog... plein de critiques d'albums et de films... je suis pas d'accord sur tout mais c'est bien écrit... Je ne suis pas super fan de Moby mais je vais quand même tenter "18"... Qui ne tente rien n'a rien, non?
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