samedi, décembre 03, 2005

Côté ciné : « Match point », une partie disputée…

Une balle de tennis passe au-dessus d’un filet quand tout à coup elle flirte avec celui-ci. Soit la balle tombe de notre côté et c’est la poisse, soit elle tombe du bon côté, et c’est la victoire.

C’est sur cette métaphore de la chance que commence le dernier film de Woody Allen. La chance conditionnerait-elle notre vie ? Le talent et l’ingéniosité ne seraient-ils que des artifices dans notre réussite ?

C’est peut être le cas de Chris Wilton (le très bon Jonathan Rhys Meyers). Engagé comme prof de tennis dans un club londonien très branché, ce petit opportuniste va se lier d’amitié avec une famille d’aristocrate, dont il sera bientôt le chouchou. Surtout de la fille. Qui sera sa maîtresse, puis la femme. Puis du père. Qui lui proposera un job tout aussi lucratif que barbant. Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?! Et non car il y a Nola, la belle, la séduisante, la sexy, l’envoûtante Nola (incroyable Scarlett Johansson). L’élément perturbateur de ce beau tableau, dont le jeune Chris va tomber éperdument amoureux. Mais celle-ci présente un avenir avec peu de débouchés, et elle devient rapidement gênante…

Quel horreur que ce personnage de Chris Wilton !!! Le type qui pue l’arrivisme jusqu’à la moelle. Prêt à tout pour réussir, même à sacrifier l’amour pour une place de valeur dans la société (et un gros compte en banque). Le type qui joue double jeu avec tout son entourage (surtout avec sa femme qu’il n’aime pas mais qu’il supporte), qui fait tout pour s’attirer les sympathies des Hewett.

Les mensonges s’accumulent, les situations sont de plus en plus complexes, la tension monte et nous on se demande où cela va nous mener ? Et là, mention spéciale à Mr. Allen, pour cette fin surprenante et amorale à souhait, qui confirme ce qu’il avait voulu nous montrer dans l’intro : le rôle prépondérant de la chance dans la vie !

Ce film nous fait renouer avec le Woody des belles années, et il aura fallu que l’action se déplace de Manhattan à Londres pour cela. Une réussite.

Tout public. Renseignements sur imdb.com

lundi, novembre 28, 2005

Côté ciné : « Ray », une bien étrange biographie…

Il existe des sujets qui sont appréciés de tout le monde. La vie de Ray Charles pourrait en être un. Et, à en juger le succès critique et public, en est un. Pourtant, j’appose un bémol en ma qualité de fan de Mr. Charles…

Ce film est le récit de la vie de Ray Charles, ou du moins des 15 années les plus importantes de sa vie, c'est-à-dire environ de 1948 à 1965. Outre des passages traumatisants de son enfance, comme la mort de son frère ou sa cécité à 7 ans, on ne saura quasiment rien de son adolescence ni de ses quarantaine dernières années.

La lourde tâche à laquelle s’est attelée le réalisateur (Taylor Hackford) est de relater en deux heures et demie la vie d’un des personnages du XXième siècle les plus incroyables qui soit. Il aura sûrement fallu, pour les scénaristes, tailler assez sévèrement dans une existence de 74 ans riche en évènements. Oui, mais à trop éluder on perd l’essentiel, à savoir les vraies motivations de ce grand musicien. Même si l’on sait d’où lui vient l’amour de la musique et du piano, on ne connaît absolument rien de ses sources d’inspiration, de ses relations avec les gens (autres que ses maîtresses), de ses convictions (la question de la ségrégation raciale des Afro-américains tombe un peu comme un cheveu sur la soupe !). Il nous apparaît même comme un arriviste, prêt à (presque) tout pour réussir et s’enrichir, et comme une personne sans cœur avec son entourage (excepté pour sa famille, qui représente tout pour lui). De plus, les morceaux de musique s’enchaînent comme sur une vulgaire compilation, alignant tube sur tube.

Mais la pomme n’est pas entièrement pourrie. Certains aspects sont très bien traités, comme le problème de l’artiste avec la drogue, ou l’apparition de sa cécité et comment il la vit. Jamie Foxx est surprenant au début du film (par pitié, évitez sa voix en version française !!!). On croirait vraiment voir Ray Charles en personne. Mais l’interprétation restera plate, sans nuances tout au long du film, ce qui est un peu dommage (et ne méritait peut être pas un Oscar).

Ce film reste quand même une bonne source de renseignements sur la vie de Ray Charles, mais il souffre, comme toutes les biographies au cinéma, de la contrainte du temps limité, obligeant à de trop simples raccourcis, et à passer sous silence bien trop d’aspects.
Tout public. Disponible à l’achat sur
Amazon.fr

jeudi, novembre 24, 2005

Côté ciné : « The Big Lebowski », le plus grand fainéant de LA…

On n’y songe pas mais, uriner sur le tapis d’autrui peut changer son existence à tout jamais.

Dans le cas présent, celle de Jeffrey Lebowski, plus connu sous le nom du Duc (« The Dude » en VO), un loser qui passe son temps à jouer au bowling et à siroter des russes blancs avec ses deux potes, Walter et Donnie. Tout allait à peu près bien pour lui lorsque deux voyous se sont introduit chez lui, le confondant avec un autre Lebowski, milliardaire et tétraplégique lui. Et voilà qu’ils arrosent allègrement son tapis, celui qui faisait bien dans le salon ! C’est là que commence le cauchemar du Duc…

J’imagine vos têtes ! Vous devez vous demander : « Mais qu’est-ce que c’est que ce film ? ». Et bien c’est une perle rare, le chef d’œuvre des Frères Coen. Eux seuls savent créer des personnages tout ce qu’il y a de plus ordinaire, mais en même temps hors du commun. Du producteur de films pornos mégalo, en passant par le vétéran de la guerre du Vietnam complètement fêlé, celui qui n’a pas compris que la guerre était finie, la galerie des personnages est anthologique ! Chaque personnage apporte sa contribution à l’édifice de délire qu’est ce film. Les répliques sont devenues cultes avec le temps, tant elles sont à mourir de rire. Quant aux acteurs, ils sont tout simplement irréprochables, avec une mention spéciale à John Goodman, absolument hilarant en ancien GI.

Bref, si vous entrez dans un vidéo club et que vous ne savez pas quoi louer, et bien n’hésitez plus (et si vous voulez l’acheter, faîtes le donc sur Amazon.fr) ! Ce film se démarque du bourbier cinématographique hollywoodien à tous les niveaux, et rien que ça, ça vaut le détour.
Tout public

vendredi, novembre 18, 2005

Côté ciné : "Million Dollar Baby", l'émotion selon Clint...


On ne sait pas pourquoi, mais certains films restent gravés en mémoire à jamais. On se souvient, comme si c’était hier, de la première fois où on l’a vu. Million Dollar Baby en fait parti.

Ce film relate l’histoire d’une trentenaire un peu paumée, qui s’est mis en tête qu’elle allait devenir une star de la boxe. Armée de sa seule volonté, elle va multiplier les entraînements jour et nuit, sous l’œil de son manager, joué par Clint Eastwood. Elle va gravir les échelons un par un, jusqu’à ce que…

Rien de bien révolutionnaire dans l’histoire. Oui, mais c’est Clint Eastwood qui est au commande, alors on respire ! Il nous a déjà tout fait, en tant qu’acteur et réalisateur. Le film de guerre, le western, la biographie, le film d’action…certains étaient géniaux (Impitoyable, Bird…), d’autres franchement pas terrible. Avec Mystic River, son avant-dernier film, il nous plongeait dans le drame sombre et froid, à la limite de la tragédie. Million Dollar Baby reprend les mêmes ingrédients, mais de manière beaucoup plus aboutie. Et ce film vous attrape par les tripes et vous les mélange dans tous les sens. Il ne vous les restituera qu’au générique de fin, et vous n’aurez qu’une envie, celle de partir le plus loin possible pour pleurer, seul. Car Million Dollar Baby n’est pas un film qu’on partage, ou dont on discute à plusieurs. Il se vit seul, désespérément seul.

Sous son aspect pessimiste, Million Dollar Baby est en réalité une formidable leçon de vie. Comment, en partant de rien, est-ce qu’on peut arriver au sommet, sans accorder la moindre concession ? Une leçon de morale sur l’intégrité et la détermination d’une personne.
Mais Eastwood rappelle aussi que, malgré la réussite, le succès et l’argent, notre passé finit toujours par nous rattraper. Quand la poisse vous tient, elle ne vous lâche plus…


De plus, ce film bénéficie d’un magnifique casting. Hilary Swank, que beaucoup découvriront, est incroyablement émouvante. Clint, toujours fidèle à lui-même, est un éternel bougon, qui joue les durs au cœur tendre. Comme à son habitude, il est surprenant dans le bon sens du terme. Quant à Morgan Freeman, sa réputation ne s’est pas faîte par hasard, et cela se vérifiera ici aussi.
Je vous recommande donc vivement cette œuvre magistrale d’un réalisateur qui, à mon avis, est l’un des cinq meilleurs en activité aux Etats-Unis. Majestueux serait sûrement l’adjectif qui définirait le mieux Clint Eastwood (et l’ensemble de son œuvre).
A déconseiller au moins de 12 ans. Disponible à l’achat sur Amazon.fr

mercredi, novembre 16, 2005

Côté série : "Friends", la fin d'une belle histoire...





« I’ll be there for you… ». Je pense que tout à commencé lorsque je devais avoir 13 ou 14 ans. Ce devait être un mercredi après-midi. Ce jour là, je n’aurai jamais imaginé qu’en allumant ma télé, j’allais entrer dans un des phénomènes les plus populaires des 90’s.

Six amis trentenaires, trois filles et trois mecs, ont bouleversé ma vie pendant dix belles et (trop) courtes années. Ils m’ont fait rire, ils m’ont fait pleuré, ils m’ont étonné. Je me suis intéressé à leur vie comme s’ils étaient mes propres amis. Quelque part, ils ont participé à mon éducation, j’ai grandi à leur côté, j’étais avec eux, j’étais l’un d’eux…


Durant dix années, cela a toujours été le même rituel. En cette période de rentrée, nous avions toujours droit à notre nouvelle saison, que l’on attendait avec plus d’impatience qu’un gamin attend le 25 Décembre… Mais voilà, cette année est différente, la réalité s’abat, cruelle: c’est bel et bien terminé… Jamais plus nous ne les verrons au Central Perk, dans leur vieux sofa, grignoter des muffins et boire un café, jamais plus nous ne verrons Phoebe chanter « Tu pues le chat », jamais plus nous ne verrons Joey et sa besace, jamais plus nous ne verrons le troisième téton de Chandler, jamais plus nous ne verrons Monica faire le ménage, jamais plus nous ne verrons Rachel et Ross s’embrasser…


Alors moi je tiens à remercier ces 6 personnages, pour tout ce qu’ils m’ont apporté, et je tiens à leur adresser un dernier au revoir. Vous nous manquerez….
Friends, 10 saisons, Tout public

samedi, octobre 15, 2005

Côté série : « Les 4400 », ou comment berner une nouvelle fois le public…

Il y a des séries que l’on attend plus que d’autre. Celles produites par Monsieur Francis Ford Coppola en font parties. La série " Les 4400 " a cet honneur. Et nous, on se réjouit d’avance…

L’histoire : tout au long du XXième siècle, des enlèvements par une autre forme d’intelligence ont lieu dans le monde entier, au nombre de 4400. Un beau jour, nos disparus réapparaissent grâce à une comète qui les ramène sur Terre (sic)… Ils n’ont pas vieilli d’un seul jour depuis leurs disparitions, et ils sembleraient même qu’ils aient, pour certains, acquis des pouvoirs surnaturels ! Alors extraterrestres or not extraterrestres ???


On croyait le filon des petits hommes verts épuisé par le trop de films (de Spielberg notamment) et de séries qui leur était consacré, et non ! En revoilà une petite tranche, et pas la meilleure en plus. Le premier épisode introduit une histoire prenante malgré tout, et des personnages intéressants. Mais par la suite, l’affaire se corse. On s’ennuie sévère, et ça ne fera que croître un peu plus à chaque épisode. Les situations sont totalement surréalistes, comme ce serial killer qui revient des étoiles pour tuer ! On n’y croit pas une seule seconde, et en plus les acteurs, et je suis sincèrement désolé pour eux, sont vraiment médiocres Mais ce qui nous pousse à regarder, c’est l’envie de savoir. Pourquoi ? Qui ? Comment ? Alors là mes petits, l’arnaque est complète. Je ne dévoilerai rien, mais la conclusion est encore plus ridicule que les acteurs eux-mêmes.

Vous l’aurez compris, cette série est une vaste fumisterie qui ne mérite aucune attention particulière. Comme dirait notre regretté Fox Mulder, la vérité est ailleurs…
A déconseiller pour tous les publics (Si vous désirez quand même vérifier, vous pouvez vous procurer cette série sur Amazon.fr)

mercredi, octobre 12, 2005

Côté ciné : « Lost in translation », entre rêves et réalité…


Que rajoutez à ce qui a déjà été dit sur ce film ??? Du bien, beaucoup de bien. Trop de bien même. Sofia Coppola. Comme si le nom influait sur la destinée : celle d’être des génies dans cette famille. Lost In Translation fait partie de ces films qui vous mette une claque, un uppercut même, celui qui vous envoie directement au tapis, et dont on sait que la trace ne s’effacera jamais.

Tokyo. Début du XXIème siècle. Deux inconnus américains, un homme et une femme, vont être amenés à se croiser dans les couloirs d'un hôtel de luxe. La barrière de la langue et leur attirance mutuelle vont les rapprocher peu à peu...

Les sentiments que Coppola manipulent sont magnifiques. La mélancolie, la tristesse, le rire, l’ébahissement…mais c’est réellement la manière de les amener et de les traiter qui est incroyable. A l’arrivée, ce film nous livre une réflexion sur la vie, ses difficultés, les choix importants que l’on doit faire, les relations amoureuses, bref tout ce qui fait partie de notre existence.

Déjà vu ? Peut être, mais jamais traitée de cette manière. La simplicité, la naïveté, le charme des contextes, les situations incongrues font de ce film un chef d’œuvre à part entière. Sofia Coppola montre aussi le paradoxe de la société japonaise : un archipel avec des villes tentaculaires, des rythmes de vie insupportables, des jeunes qui ont perdu tout leurs repères dans un océan de débauche, mais un pays où tentent de subsister des traditions séculaires (voir la scène du mariage traditionnel, à couper le souffle) qui tendent à disparaître, victimes de la course au progrès.

Les trois personnages principaux sont, par ailleurs, irréprochables. Scarlett Johansson est si touchante et si belle que l’on aurait envie de la serrer dans nos bras et de lui glisser des mots doux à l’oreille. Bill Murray (un monstre sacré du cinéma qui crève l’écran à chacune de ses scènes), en vieil acteur sur le retour, est pathétique, touchant et drôle à souhait. Quant à Tokyo (LA vedette du film), cette mégalopole a l’air franchement hallucinante de par sa taille, ses couleurs, ses ambiances…

Pour tout ceux qui ne l’aurait pas déjà vu, FONCEZ au vidéoclub le plus proche (ou procurez le vous sur Amazon.fr), et régalez-vous. Et pour tous ceux qui ne l’auraient pas aimé, je recommande une deuxième projection épurée de tout à priori. Ce film n’est pas un film « intello », juste une ode superbe à la vie.
Tous publics.

vendredi, octobre 07, 2005

Côté série : "Boomtown", une autre manière de concevoir la série...


Le générique donne le ton : cette série n’est pas comme les autres ! La présence de Robert Kennedy dans ce dernier, en dit long sur l’intégrité et la recherche de justice des personnages.
L’action se déroule à LA, dans un commissariat de police. Les protagonistes sont deux inspecteurs, deux policiers en uniforme, une journaliste (ultra sexy…), un procureur adjoint et une secouriste.


Jusque là, rien de bien original. Oui mais l’intérêt de cette série est qu’elle ne propose pas une narration linéaire, un peu à la Tarantino. Et elle permet aussi de suivre l’action selon le point de vue des différents personnages. Ce qui fait que l’on peut vivre une scène plusieurs fois, mais jamais avec les yeux du même personnage.

De plus, contrairement à beaucoup de série américaines, tous les personnages ont une histoire personnelle très développée et recherchée. Malgré les tensions qui peuvent apparaître dans leurs relations, ou les conflits pendant les enquêtes, la recherche de la vérité est ce qui les unit tous les uns aux autres. L’honnêteté est ce qui les caractérise le mieux. Un peu trop peut être, car malgré l’irréprochabilité de la qualité des scénarios, les personnages tombent parfois dans le cliché du héros infaillible (notamment Joël Stevens) qui résout les énigmes sans verser la moindre goutte de sueur…

Mais bon, malgré cela, la série possède une touche unique qui en fait, à mon avis, une des meilleures séries américaines produites par une chaîne publique diffusées sur une chaîne publique française. Si vous voulez vérifier par vous-mêmes, vous pouvez vous procurer l'intégrale sur Amazon.fr
Boomtown, 2 saisons, A déconseiller au moins de 10 ans.

jeudi, octobre 06, 2005

julesdinglewood : un pseudo tarantinesque…

julesdinglewood : un pseudo tarantinesque…

Je pense que les puristes auront reconnu l’origine. Pour les autres, creusez-vous un peu les méninges ! Allez, je sens que ça vient ! Et oui, Jules d’Inglewood, le fameux amateur des burgers au petit déj, avec son larfeuille " bad motherfucker ", reste le meilleur protagoniste de ma référence absolue en matière de cinéma, le chef d’œuvre de toute une vie de réalisateur, Pulp Fiction.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire, voici un bref résumé : Los Angeles, années 90. Quelques voyous, tous plus ou moins losers sur les bords, vont être amenés à se rencontrer et se côtoyer, que ce soit voulu ou non, pour le meilleur mais surtout pour le pire.

Tous les genres cinématographiques sont regroupés dans cette oeuvre : la love story tourmentée, la tragédie grecque, le drame, la comédie… Ce film revisite tous les styles aux travers de personnages plus incroyables les uns que les autres, servi par un casting à faire pâlir une aspirine. Rajoutez à cela des répliques cultissimes, des situations improbables, des centaines de références , une narration tordue, secouez, et vous obtenez un film déjanté !

Là où le film est déconcertant, c’est sur le rythme de son montage. Tarantino a su alterné des scènes très rapides, ultra violentes et même angoissantes, avec des moments beaucoup plus lents, où il prend le temps de poser ses personnages. Bien que l’on ne connaisse pas leurs antécédents, ni le pourquoi de ceux qu’ils sont, Tarantino insiste sur des détails de la vie des personnages, sans importance dans l’absolu, mais qui, au final, changeront le devenir des personnages (comme la montre de Butch, à laquelle Tarantino dédie même une scène entière).

Je recommande donc vivement ce classique du cinéma à tous ceux qui ne l’auraient pas vu (mais où étiez vous ces dix dernières années ???) et à tous les amateurs de Quarter pounder with cheese. Pour tous ceux qui ne l’ont pas aimé, je conseille de le revoir une deuxième fois, au moins pour la musique !!! A noter que la version DVD (que vous pouvez vous procurer sur amazon.fr
) dispose d’un bonus particulièrement intéressant : toutes les anecdotes, les secrets de tournage, les petits plus que Tarantino a dissimulé dans le décor !
A déconseiller au moins de 12 ans.

mardi, octobre 04, 2005

Bonjour à tous!!!

Et voilà ! Je rejoins enfin après diverses tentatives le grand club des bloggers. Vous me direz que je ne suis qu’une victime anonyme des phénomènes de mode, car créer son blog c’est être « in ». Pas du tout à vrai dire.
Ici, il ne sera très peu question de moi et de mes états d’âmes. Je ne dévoilerai que le strict minimum sur ma vie privée, uniquement ce qu’il vous sera nécessaire pour mieux me comprendre (et puis de toute façon, on s’en f… de ma vie privée, n’est-ce pas ?!).
Eyes in the jungle
Non, ici, je ne vous parlerai que des coups de cœur ou des coups de gueules que je pourrais avoir concernant l’actualité, le cinéma, la musique ou des événements marquants ma vie quotidienne…vous voilà ainsi prévenu du contenu de ce blog, qui j’espère vous fera réagir et vous aiguillera dans vos choix de films, de CDs etc…
Have a good trip my friends…